Café de l’Institut Émilie du Châtelet: ‘Elles mangent, un peu, beaucoup, pas du tout’
Le 25 avril au soir, j’interviendrai au sein du Café de l’Institut Émilie du Chatelet sur le thème ‘Elles mangent, un peu, beaucoup, pas du tout’.
On April 25th, I will talk about cooking and gender within the café of the Institut Émilie du Chatelet. Below is a link towards a paper with facts about cooking times in France and a paper written by Beagan at al which addresses how people explain that women participate more in food work – and how their rationalizations tap into wider social norms of health and care.
J’y parlerai de la cuisine, des grandes évolutions du temps passé à cuisiner dans les ménages français et me demanderai pourquoi les femmes continuent à effectuer la plus grosse part des tâches liées à l’alimentation du ménage.
Pour cela, je m’appuierai sur mon propre travail sur les enquêtes Emploi du temps avec l’économiste Fabrice Étilé (PSE) (soumis à Review of Economics of the Household et à Cultural Sociology) mais aussi sur les articles suivants, pour lesquels je donne les liens vers le texte intégral :
- Champagne C., Pailhé A. et Solaz A. (2015). Le temps domestique et parental des hommes et des femmes : quels facteurs d’évolutions en 25 ans ? Economie et statistique (478-479-480), p.209-242.
- Beagan B., Chapman G. E., D’Sylva A. et Bassett B. R. (2008). It’s just easier for me to do it’: Rationalizing the family division of foodwork. Sociology, 42(4), p. 653-671.
J’aime tout particulièrement l’article de Brenda Beagan et ses co-auteurs, qui analyse toutes les justifications que se donnent les couples pour un partage inégal des tâches domestiques, et les relie aux injonctions sociales plus larges comme l’injonction à veiller à la santé des siens ou la norme selon laquelle il faut éviter les conflits au sein de la famille.
Crédit: la photo est tirée de la couverture du journal de la ville de Fresnes (94), Le Panorama, numéro 155 (mars 2017), pour la Journée internationale des droits des femmes.